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Une archiviste se doit de protéger le savoir et la connaissance éternelle [FEAT Daxter M. Cāasæl]

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Dim 29 Jan - 12:23
-"Biologie Marine et Légendes ,Tome 3" Évidemment encore une fois ,j'imagine que je n'ai pas besoin de te répéter que les sirènes ne sont pas de simples mammifères marins et que de ce fait leurs biologie et leurs comportements ne sont pas classifiés dans ce genre d'ouvrage Romanne ?

-Oui je sais Mademoiselle, mais il faut absolument que je comprenne ce qui les rapproches toutes, presque tout les écrivains et aventuriers de l'histoire en parle comme de femmes sublimes mais mortelles. Sauf qu'aucun ne s'accordent sur leurs apparences, leurs formes précisent ou même leurs coutumes. Mon exposé doit être parfait, PARFAIT si je veux décrocher la note suffisante pour passer en classe supérieur.

La douce Archiviste sourit à la jeune étudiante, lui donnant le gros livre à la couverture en cuir et sentant l'eau salé et la coque de bateau vieillie. Puis l'étudiante fila vers le comptoir signer le registre.

" Tu sais que tu aurais pue lui répondre, elle aurait certainement gagnée de longues heures de recherches. "

Oracle se posa sur l'épaule de Patientia en chuintant. Cette dernière caressa doucement son bec en pouffant gentiment de rire.

" Oui très lumineux comme idée Oracle. Et comment je lui explique que je sois au courant d'une connaissance du monde perdue, qui n'a pas été expliqué et connue du monde depuis …..près de 200 ans ? Je te rappelle que le temps à passé. Et puis, les découvertes sont bien plus belles quand elle viennent des fruits du travail et de la recherche. "

" Oui, sauf que là ,je crois que son exposé portait sur les sirènes elles même, pas sur les personnes qui les ont découvertes et en ont parlés au fils de l'histoire... "

" Oh ! Oui c'est vrais ça ….Oh ce n'est pas si grave. Et puis lui mâcher le travail n'aurait pas été satisfaisant pour elle. "

" C'est juste. "

Sur ces quelques pensées échangées, Oracle s'envola vers une branche haute de l'Arbre Sacré. Et la jolie archiviste repris place derrière son office, ouvrant à peine son carnet de recensement des emprunts, que déjà un jeune homme l'interpella. Un bel adolescent, portant un livre qui pouvait trahir son espèce ou son but.

-"Marionétisme et mimétisme : Comment ne jamais se perdre à être l'autre." Un ouvrage avancé, très juste dans son propos et son approche. J'espère que vous y trouverait des réponses satisfaisante.

Après avoir fait l'enregistrement, elle salua le jeune homme, en lui souhaitant une agréable journée.

"Et bon courage surtout, partager les sensations, les émotions et le corps d'un autre, ça n'a rien d'évident... "

"Mais tu fais ça avec beaucoup de maîtrise et de respect."

" Merci Oracle ^^ "

Une fois enfin au calme, en tout début d'après midi, après une pause déjeuner très agréable, les rêves d'une marmotte-cygne, Patientia pouvait enfin faire l'inventaire des ouvrages de la catégorie « Sciences appliquées et pratique de l'alchimie ». Et cela sous sa forme éthérée et donc visible uniquement des personnes possédant suffisamment de perceptions du monde spirituel. Oracle lui, restant perché sur une Branche de l'arbre, à observer et surveiller les alentours. L'esprit parcourus rapidement les large étagères, sculptées à même l'arbre, ornées d'élégants bas reliefs à l'effigie d'un ruisseau dans lequel jouent des naïdes, sautant sur des nénuphars géants. L'archiviste connaissait le moindre des ouvrages entreposé aux archives du Sanctuaire. Elle en avait parcourus chaque ligne, elle avait même tenus à jour, dans le plus grand respect, certains d'entre eux. Et Chaque jours, ou presque ,Patientia possédait un corps pour reprendre l’apparence de l'archiviste que tous venaient voir pour ses conseils, sa bonne humeur, ou même simplement pour emprunter un ouvrage. C'était le devoir de la charmante rousse, de préserver ce Lieux, pour et au nom de Faronir. Qu'il vois qu'il pouvait croire en ce peuple qu'il avait si longtemps bénis. Qu'il se souvienne de ce qu'était la vie avant sa dépravation. Et surtout qu'il vois qu'ici sa lumière naturelle brillerait toujours.

Apparence de Patientia en Archiviste.:

Apparence de L'Arbre Sacré :


edit staff : Merci de mettre une couleur de dialogue pour CHAQUE dialogue.
Patientia Perniciosum
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Sam 4 Fév - 18:17


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Tu te réveillas en sursaut une nouvelle fois, une sueur froide roulant le long de ton dos. Encore le même cauchemar. Tu te massas les tempes en regardant l’extérieur. Il faisait encore nuit, et tu te laissas de nouveau tomber sur ton lit en fixant le plafond pendant un instant. Pourquoi ce cauchemar te harcelait de la sorte ? Tu pensais avoir crevé l’abcès grâce à cette conversation avec Celestia il y a de ça quelques mois déjà. Depuis, tu n’avais pas remis les pieds au Sanctuaire. Tu n’avais pas envie de te lever, mais une chose te motivait : celle d’aller à la bibliothèque. Tu voulais voir s’il y avait quelque chose en rapport avec les rêves parce que cela commençait à faire beaucoup maintenant.

Il y avait une belle bibliothèque à Symphonia, et tu te souvins qu’on t’avait accusé d’avoir volé quelque chose alors que pour une fois ce n’était pas toi. Tu poussas un soupir en rabattant ta couverture pour te mettre en position foetale et rester là à réfléchir. Rester chez toi c’était bien aussi, pour une fois. Tu te demandais encore où tu allais aller exactement, cherchant où il y avait une bibliothèque digne de ce nom. A Tamaris il y en avait une aussi, du moins c’est ce qu’il te semblait. Mais c’était trop loin. Zhakal, on oublie tout de suite ! Donc par élimination, il te restait… Les archives du Sanctuaire. Donc il fallait en gros que tu y retournes… Quelle plaie. Enfin, c’était un bon exercice, pour voir si cela avait été utile, cette discussion avec Celestia.

Tout à fait entre nous, tu n’avais aucune envie de retourner là-bas, parce que tu savais que tu allais de nouveau t’énerver. Chassez le naturel, il revient au galop paraît-il, et tu n’y fais pas vraiment exception. Tu n’avais plus du tout envie de sortir, et tu grognas simplement, ton petit renard-écureuil venant sauter près de toi pour que tu bouges. Sauf que tu n’avais pas envie, tout simplement.

Il te fallut une grosse heure pour que tu consentes enfin à sortir, te préparer, manger un bout et partir. C’était loin, le Sanctuaire, autant partir maintenant. Au moins tu pouvais faire le point dans ton esprit durant le trajet, et essayer de te calmer à l’avance, sachant que tu savais que tu allais péter un câble. Tu n’oubliais certainement pas ce que vous vous étiez dit, cependant, c’était dur pour toi d’être d’accord avec ceux qui soutenaient Faronir. Chacun son opinion après tout, personne n’y faisait exception. Tu acceptais de faire des efforts, mais tu savais d’avance que ça allait être assez compliqué. Tu grognas de nouveau, en te demandant pourquoi tu t’infligeais ça. C’était assez dur, mais tu voulais passer au-delà de tout ça, de faire abstraction de toutes ces choses. D’arrêter de t’ancrer dans le passé et te consacrer uniquement au présent et au futur.

Le voyage dura plusieurs jours, et tu étais bien content d’enfin arriver, parce que tu en avais vraiment marre de marcher. Tu aurais pu louer un cheval ou en voler un puisque tu n’aimais pas donner, mais quand même. Disons que c’était un peu un pèlerinage et qu’il fallait que tu accomplisses ce voyage seul. Peut-être même que tu feras une petite prière à l’attention de Faronir… Même si cela risquait de rapidement tourner en insultes et dire qu’il aille au diable. Tu poussas un long soupir qui en disait long, mais tu restas calme lorsque tu entras dans le Sanctuaire. Il s’agissait de ne pas oublier la raison pour laquelle tu étais ici en premier lieu. Les archives. Il y avait tout et n’importe quoi là-bas, si tu ne trouvais pas ton bonheur tu irais à Tamaris. Tes pieds allaient certainement te maudire mais ce n’est pas grave. Tu entras dans le grand bâtiment en silence, tournant la tête à droite et à gauche.


« Bonjour ? »

Tu ne vis personne, alors tu allas te promener dans les différents rayons. C’était bien la première fois que tu allais quelque part sans l’intention de voler quelque chose, et que tu étais même poli. Débouchez le champagne, c’est inédit ! Dans tous les cas tu ne fis pas de bruit, flânant dans une allée en regardant distraitement les livres. Puisque tu étais là, autant regarder ce qui se faisait ici. Tu avais pas mal de temps à tuer, alors autant en profiter.
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Sam 4 Fév - 19:09
L'avantage d'être sous forme éthérée, c'est qu'on ne souffre d'aucune loi physique. Il n'y a ni haut, ni bas, ni poids, on ce joue de la gravité. C'est absolument parfait pour faire un inventaire rapide de toutes les archives. Sauf que le problème c'est que tout ces avantages bien pratiques ce heurtent au seul inconvénient notoire, l'intangibilité. Et quel ne fut pas l'agacement profond de l'archiviste quand elle remarqua que tout le rayonnage des Herbiers et Réactifs Alchimiques était dans un état désastreux. Et sans corps physique, pas moyens de remettre les livres à leurs places.

-Rooooh mais combien de fois je vais devoirs rappeler à ces apprentis merlin le sens du respect et de l'ordre !! On est pas dans un laboratoire alchimique ici !

Et comble de malchance à cette heure, aucuns visiteurs ne parcouraient les archives. Elle serait donc obligée de prendre le corps d'Oracle. Ce dernier ne tarda d'ailleurs pas à arriver, mais il apporta avec lui plus que son intention d'aider.

«Il y a un homme qui viens d'entrer, il semble chercher quelque chose. Tu devrais y aller avec mon corps. Par ailleurs c'est étrange une visite à cette heure-ci, à mon avis soit il viens de loin, soit ce qu'il cherche demande la plus grande discrétion.»

La jeune femme acquiessa, puis dans une caresse douce, et le regard plongé dans celui de son ami, elle active la possession. Ses pupilles devinrent entièrement noires, à l'instar de celles du rapace. Puis bientôt Patientia devins Oracle lui même. De toute la grâce agile et la vitesse dont il était capable, l'archiviste atteignis l'accueil des archives, elle s'arrêta dans un rayonnage un peu à l'écart le temps de prendre son apparence habituelle d'Archiviste.

Une fraction de seconde plus tard, le son de ses talons résonna sur le sol. Et elle fit son apparition, tout sourire et chaleureuse, devant Daxter.

-Bienvenue Monsieur. Comment puis-je vous venir en aide ? La jolie rousse remonta ses lunettes sur son nez, puis passa ses bras derrière son dos.

Elle détailla discrètement et poliment l'homme se tenant face à elle. Les cheveux blanc cendrés, une tenue que Patientia trouva très jolie, dans une originalité traditionnelle intéressante. Son regard semblait …apathique et quelque peu tendus. La jolie rousse eu du mal à savoir si cela pouvait venir de l'objet de sa venue, ou simplement de son caractère propre. Mais qu'importe, elle avait déjà vus et sus amadouer des personne moroses comme lui. Il suffisait de savoir les renseigner ,sans jamais perdre son élan enthousiaste et chaleureux.

«J’avoue que je trouve cet homme très étrange, il semble être bien plus que ce qu'il paraît. Renseigne le, tu verras bien si tu peux l'aider. Mais au cas ou n'oublie pas de rester prudente.»

Le calme plat régnait dans les archives, l'éclat du soleil s'infiltrait par les vitraux et projetait des kaléidoscopiques multicolores au sol, jouant avec les ombres massives des gigantesques étagères ou s'amassait une connaissance et un savoir éternel depuis d'innombrable années. L'ambiance à l'instant T ,était gorgée de mystères et d'une curiosité fébrile.

Néanmoins, Patientia gardait son sourire franc et aimable, attendant d'en savoir plus pour apporter son aide à ce visiteur particulier. Sachant qu'elle n'avait que 2h, pour aider ce visiteur et remettre de l'ordre au rayonnage "saccagé", avant qu'elle ne soit forcée de libérer Oracle de sa possession.
Patientia Perniciosum
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Dim 5 Fév - 10:02


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Tu sursautas malgré toi lorsqu’une personne apparu près de toi. Tu étais tellement absorbé par les titres des ouvrages que tu ne l’avais même pas entendu arriver. Si elle avait été un ennemi, alors tu te serais fait certainement massacrer. Tu tâchas de te détendre, et de tenter de sourire aimablement à la rousse en face de toi. Cela fonctionnait plutôt bien, tu avais presque l’air naturel, et pas trop crispé en même temps. Tu regardas un instant les livres sur l’étagère juste en face de toi quand elle te demanda si elle pouvait t’aider. Tu reportas ton attention sur elle, pour l’observer de haut en bas rapidement. Après tout c’est ce qu’elle avait fait aussi, tu l’avais remarqué.

Ce que tu en concluais ? C’était elle qui s’occupait des archives ici. Elle avait tout d’un rat de bibliothèque. Attention, pour toi ce n’est pas une insulte, c’est juste que c’est plus facile de déterminer ce genre de personne avec ces termes. Dans tous les cas ce n’est pas comme si tu lui avais dit ou que tu comptais lui dire. Tu te contentas de hausser les épaules dans un premier temps.


« Bonjour à vous. », tu marquas une petite pause. « Eh bien, non je flânais entre les rayons pour voir ce que vous aviez, et je dois avouer que c’est une belle bibliothèque que voilà ! »

Tu savais très bien comment elle était cette bibliothèque, tu y étais allé quand tu étais plus petit, et tu devais avouer que cela ne t’avait pas particulièrement manqué. Tu marchas un peu pour changer de rayon, en te demandant si elle allait te suivre ou comment ça se passait. Tu ne disais rien, tu étais calme, donc déjà elle n’avait aucune raison de te virer. Ensuite… Eh bien elle devait avoir des choses à faire donc elle devrait te laisser relativement tranquille. Tu avais d’abord envie de chercher tout seul, sinon ça allait être vite expédié, tu prendrais le livre, tu le liras rapidement, et tu repartiras chez toi tout simplement. Sachant que tu ne voulais pas partir tout de suite parce que l’ambiance de cet endroit t’apaisait, inexplicablement, tu voulais prendre ton temps.

Tu finis malheureusement par t’avouer vaincu quand tu réalisas enfin qu’il te faudrait des jours entiers pour éplucher cette bibliothèque en long, en large et en travers, donc tu allas retrouver la rouquine pour lui demander. Tu t’étais détendu entre temps, tu avais même oublié que tu étais au Sanctuaire même si au fond de toi, tu avais cette sainte envie de mettre le feu à l’endroit, à l’arbre, à tout, tout simplement. Beaucoup d’émotions se battaient en duel au fond de toi et tu faisais des efforts pour ne rien laisser paraître et être le plus naturel possible. Ca, ces sentiments, cela arrivait uniquement quand tu venais ici. Jamais ailleurs. Même pas à Zhakal pour les rares fois où tu y allais.

Au final tu avais tenu cinq minutes sans lui demander son aide. Tant pis.


« Excusez-moi, est-ce que vous auriez des livres traitant sur les rêves ? »

Tu n’en dis pas plus, parce qu’il n’y avait rien à ajouter. En théorie il devait y en avoir. Du moins tu l’espérais, et si ce n’était pas le cas tu irais chercher ailleurs tout simplement, en bon vagabond que tu étais. Cependant, si elle pouvait te répondre positivement, ça t’évitera de faire un autre long voyage épuisant, et tu pourrais enfin trouver la réponse à ta question, pour enfin comprendre ce que c’était que ce rêve, ou plutôt ce cauchemar qui revenait presque chaque nuit te hanter. Tu te curas machinalement le nez en regardant les livres qu’il y avait près de vous, un geste tout à fait naturel et automatique chez toi, ce qui signifiait presque que tu étais calme. Il y a des signes qui ne trompent pas.

Tu regardas de nouveau la rouquine en croisant les bras, attendant une réponse, quitte à attendre ici le temps qu’elle aille chercher ce ou ces fameux livres, ou attendre une réponse négative qui voudrait dire qu’il fallait que tu partes, et ça si tu pouvais éviter… S’il y avait bien une chose qui risquerait de t’énerver c’est bien ça, venir pour rien alors que les archives, il y avait tout et n’importe quoi à l’intérieur. Donc tu misais sur le fait qu’elle avait ce genre d’ouvrages. Il n’y avait plus qu’à attendre.
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Dim 5 Fév - 14:15
Cet homme était vraiment étrange, mais d'une manière plus original que néfaste. Ces manières rappelaient un peu à l'archiviste les personnes vivants en Hermite, ou bien encore les fantômes hantant les ruines de civilisations antiques. Ils perdent la notion du temps qui passe et les code des relations humaines. Patientia choisie donc une approche respectueuse mais disponible. Elle laissa le visiteur déambuler librement, le remerciant du compliment apporté à l'état des lieux. Il ne dérangeait en rien les archives, il les observaient simplement. Toute fois, Oracle et elle se mirent d'accord sur le fait que son visage ne semblait pas être réellement perdu au milieux des rayonnages. C'était comme si d'une manière ou d'une autre, les archives ne lui était pas si étrangères. Mais pour le moment la jolie rousse n'avait guère le temps de se pencher d'avantage sur le sujet, elle devait profiter de son corps physique pour remettre de l'ordre.

Et pas moins de 5 minutes plus tard, une fois son petit tour silencieux fait,l'homme vint interpeller Patientia qui rangeait le dernier livre à la bonne place, heureuse d'avoir régler ce fâcheux contre temps.

-Bien entendue oui. Mais pourriez-vous me préciser la nature des rêves que vous aimeriez comprendre ? Notre sélection onirique est constituée de thèmes très élaborés sur le sujet. Nous avons aussi des éditions différente, peut être souhaitez vous suivre l'interprétation d'un auteur en particulier ? A votre disposition ,bien que nécessitants des précautions d'usage, je peux vous suggérez : « L'étude pragmatique d'un monde chimérique»  Par Morphée. Veuillez me suivre je vous pris.

Tout en conservant son sourire et sa douceur naturelle, l'archiviste conduisis le visiteur à l'étage supérieur. Empruntant des escaliers de marbre noirs, incrusté de pierres d'ambre. Une fois à l'étage, toujours très poliment, elle continua en prenant un petit couloir sur la droite, aux murs les saluèrent différents portraits d'hommes et de femmes, aux regards un peu perdus, voir affolés. Et c'est après 2 minutes, ressortant de ce sinueux couloir, que le duo atteignis une toute petite salle, très ancienne, éclairée à la lumière de cristaux magiques, qui au vus de leurs faible lueurs, résultant de l'abandon de Faronir et sa lumière, donnaient à la pièce des airs pesant et mystique. Dans la pièce, sous différente vitrines verrouillées, ce tenaient de gros manuscrits très anciens.

"Tu comptes vraiment lui présenter l’œuvre de Morphé ? Tu sais que si le lecteur n'est pas capable d'en comprendre le contenus ou la valeur littéraire et spirituelle, il se perd dans le monde des rêves lui même ?"

"Effectivement je le sais parfaitement Oracle. Mais les portraits n'ont manifestés aucunes réactions d'alerte. Donc d'une manière ou d'une autre, cet homme à quelque chose à recevoir ici. Et ne me dis pas que tu n'as ressentit cette énergie venant de lui. Si je m'en nourrissait je pourrais certainement tenir dans le monde physique pendant 2 mois entier"

"Pati', les portraits sont en partis devenus aussi bancales que Faronir lui même, leurs jugements est altérés, ont ne peux pas aveuglément s'y fier. Et évidemment que j'ai ressentit l'aura de cet étranger et justement ! Être capable d'une telle puissance devrais d'avantage t’inquiéter de l’amener aussi prêt de réceptacle de savoir comme ces livres. Qui heureusement ne sont en partie que des copies."

"Ne leurs manque pas de Respects Oracle, les portraits portent comme moi, les braises de la lumière de Faronir. Certes ils sont peut être diminué dans leurs perception du monde, mais pas celle des énergies. Et je maintiens que si ils nous ont laissés passer avec lui, c'est que son destin devait l'y mener. Ayons confiance en nos prières."

"Les prières ne sauvent pas du désastre Patientia. Toi mieux que n’importe qui le sais très bien...."

"Tais toi Oracle …..."

Attendant la réponse de Daxter, l'archiviste ce posta dans un coin de la pièce, les bras derrière le dos. Observant avec attention mais respect les réactions du visiteur.
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Jeu 23 Fév - 12:37


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Tu penchas la tête lorsqu’elle te demanda quel était le type de rêve que tu aimerais comprendre, avant de te parler d’un ouvrage dont tu ne retins pas le nom. En fait, tu n’y comprenais rien et tu te demandais pourquoi c’était aussi compliqué. Quoiqu’il en soit, tu suivis la rouquine, curieux de savoir ce que c’était au final.

« Ce que j’aimerais comprendre, c’est les cauchemars, pas les rêves… A moins que les rêves et les cauchemars soient la même chose, les cauchemars seraient une sous-catégories des rêves… Bref dans tous les cas c’est les cauchemars qui m’intéressent. »

Tu restas silencieux ensuite, en te demandant ce qui te prenait d’aller aussi loin dans un raisonnement aussi simple… Parce qu’elle employait des terme techniques, donc du coup toi aussi tu cherchais à être le plus précis possible, quitte à ce que tu te justifies ? Cela dit, ce n’était pas vraiment une justification, mais un raisonnement comme un autre. Tu te surprenais toi-même. En la suivant, tu l’observas de dos sans rien dire. Quelque chose te perturbait chez cette rouquine, même si tu ne saurais dire pourquoi. Tu ne pourrais pas te justifier pour le coup, mais tu sentais qu’il y avait quelque chose.

En fait, tu te disais qu’elle devait être réellement attacher à cet endroit et… Qu’elle devait être là depuis longtemps vu comment elle s’orientait dans ces archives, sans aucune hésitation. Quelque part, tant mieux car tu n’avais pas non plus toute ta vie à rester ici et tu voulais savoir ce qui faisait que tu faisais encore ce cauchemar. Parce que tu te sentais coupable ? Parce que tu n’arrivais pas à oublier ? Tu n’en savais rien, ça te fatiguait, tu en avais assez et ce que tu souhaitais seulement, c’est de passer enfin à autre chose. Tu étais quasiment certain que tu gâchais ta vie avec ce poids sur la conscience. Voilà pourquoi tu n’arrivais pas non plus à vivre normalement, honnêtement, que tu vivais dans l’ombre comme un voleur alors que tu étais un être de lumière, qui plus est l’un des plus proches de Faronir…

Qu’est-ce qui avait autant mal tourné pour que tu en arrives là ? Pourquoi n’arrivais-tu pas à oublier ? Ce n’était pas de ta faute, tu n’étais pas obligé de te torturer avec tout ça… Alors pourquoi tu t’infligeais ça ? Tu voulais comprendre ce cauchemar, mais au final, est-ce que ce n’était pas ta culpabilité qui t’empêchait de dormir correctement, de te faire sentir bien ? Cette hypothèse, tu y pensais sans arrêt, mais tu l’éloignais à chaque fois parce que tu ne pensais pas que c’était ça… Au final, ça devait l’être, et tu dissimulais ça en prétendant vouloir comprendre ton rêve. Tu ne faisais même pas attention aux alentours, même si tu n’étais pas trop à l’aise. Après tout, tu n’étais jamais allé dans cette partie des archives. Cela te semblait… Vraiment obscur. Ce devait être normal, mais cela te mettait quelque peu mal à l’aise.

Lorsque vous débouchez dans une salle bien plus petite et presque aussi sombre que le reste, tu haussas un sourcil lorsque tu vis de gros manuscrits derrière des vitrines. Vieux, sûrement poussiéreux, cela ne manquait pas de titiller ta curiosité.


« Qui y-a-t-il dans ces différents ouvrages ? Tous concernent les rêves? »

La curiosité venait remplacer ton malaise, et tu t’approchas de l’une des vitrines pour regarder. Evidemment, tu avais envie de tout toucher, de tout feuilleter, parce que tu étais comme ça, quelqu’un de très tactile avec les objets. Surtout les livres. Tu n’avais pas l’habitude de lire, et tu ne possédais pas de livre, mais tu les respectais dans un sens, parce qu’ils étaient les gardiens du savoir en quelques sortes. Tu préférais attendre les explications de l’archiviste avant de faire quelque chose, pour justement éviter de faire une connerie, ou, s’il y avait des précautions à prendre.
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Sam 25 Fév - 14:30
Bien qu'un peu perdu, l'étranger fut pleinement capable d'identifier l'objectif de sa recherche, il désirait donc en savoir plus sur les cauchemars ? Cette nouvelle information n’eut guère de quoi rassurer Oracle qui répétait intérieurement ses inquiétude à son amie. Cette dernière les pris en compte mais continua pourtant de tout faire pour aider au mieux cet homme. Après tout c'était son rôle d'archiviste, elle serait à jamais attachée à cet endroit et en garantirait la pérennité. Bien que ce soit d'une difficulté gargantuesque, quand on ne peut risquer de prendre une vie, sans craindre de disparaître pour sa faute. Mais depuis toutes ces années elle avait parfaitement remplie son office. Aucunes raisons alors de douter. Elle savait ce qu'elle faisait.

Une fois dans la salle reculée, l'homme s'approche des vitrines avec intérêt et se pencha pour en observer le contenue. Puis l’interrogea sur leurs natures. Patientia pris donc une voix calme et posée.

-Il s'agit effectivement d'ouvrages spécialisés et complexes, sur le sujet du monde parallèle de l’inconscience personnelle. Ou plus simplement les rêves et les cauchemars. Ce sont cependant des ouvrage aux grands pouvoirs. Je dois donc vous mettre en garde contre leurs effets.

L'archiviste se rapproche de Daxter. Puis effleura la vitrine du bout de ses doigts.

-Si je ne me trompe pas, vous êtes en mesure de ressentir l'énergie que dégage ces livres. Ils ne sont pas ordinaire, loin de là. Leurs auteurs sont tous de très grands noms, d'illustres hommes et femmes de science et de grands pouvoirs. Vous trouverez sans l'ombre d'un doute, les réponses que vous attendez. Néanmoins....la jolie rousse pris le temps d'une courte pause, puis enchaîna. Vous devez savoir que recourir à leurs connaissances est très dangereux. Les auteur, dont Morphé principalement, ont piégés leurs recueils. Trouvé les réponses n'est pas le plus compliqué. Il s'agirait plutôt d'être capable de s'approprier la réponse, sans devenir la question sois même. Pour être plus simple, si vous ouvrez un de ses livres. Vous découvrirez les raisons de vos troubles, mais vous prendrez le risque d'être entièrement prisonnier de ses pages. Corps et âme. Pour vous en prémunir, il faut que vous soyez pleinement conscient, et respectueux de la connaissance et la symbolique même du sens de votre question.

Patientia resta silencieuse après son explication, laissant le temps à Daxter de réfléchir. Et prendre sa décision de manière pleine et entière. Elle ce recula de quelques pas afin de lui laisser de l'espace. Oracle lui, continuait à focaliser son attention sur l'homme, tendis que l'archiviste, elle, observait les autre vitrines et les portraits des auteurs, se remémorant d'agréable souvenirs en leurs compagnie, de longues et passionnées conversations, à l'ombre des saules ,buvant un thé glacé sous le soleil d'été. Elle se souvins du légers cheveux sur la langue de Sab, Le Marchand de Sable. Une des principales raisons de son éternel silence. Mais elle ce souvins aussi de la mort d'Hypnosie, la dernière gardienne du sommeil.... Cette Nymphe, qui déjà de par sa nature, vacillait perpétuellement entre le rêve et le cauchemar. N'a pas supportée la dépravation et la chute de Faronir. Malgré de longue année à ce battre contre l'horreur qui la rongeait, elle à trouver le salut ,et l'apaisement dans la mort, qu'elle se donna après un énième cauchemar prémonitoire, enfin …..d'après ce que son esprit et son corps, malades et épuisés, en avaient déduit.

"Ce que l'esprit voit ou comprend n'est pas forcément le chemin de l'unique vérité. Tu sais qu'elle n'allait pas bien, et tu sais qu'elle était courageuse et vaillante. Le mal de Faronir était tout simplement plus fort qu'elle."

"Faronir …..Que sa grâce éternel continue à briller en nos cœur et baigne d'un flot d'amour, l'âme de son ami disparus...."

Patientia fit un légers signe de prière typiquement Faroniens et légèrement inspiré de celui des Nymphes.
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Lun 27 Fév - 1:03


UNE ARCHIVISTE SE DOIT DE PROTÉGER LE SAVOIR ET LA CONNAISSANCE ÉTERNELLE

Tu observais la rouquine attentivement, et tu écoutais ce qu’elle disait en silence, sans l’interrompre. C’était vraiment technique, tout ce qu’elle te racontait, et même si tu ne saisissais pas certaines choses, tu comprenais où elle voulait en venir, ce qui n’était pas plus mal en un sens. Enfin lorsqu’elle te parla d’être prisonnier des pages du livre, tu haussas un sourcil. C’était possible une chose pareille ? Bon, elle n’avait pas l’air de plaisanter, alors tu imaginas que cela devait être vrai, et selon elle, c’était dangereux. C’était donc aussi compliqué d’avoir une réponse ?

« Je n’ai pas spécialement envie de me retrouver dans les pages d’un livre, je n’arrive pas à rester concentrer plus de cinq minutes ces derniers temps. »

Tu trouvais ça dommage de renoncer à ce genre d’ouvrages à cause d’un manque de concentration, et ça t’embêtait réellement de ne pas rester concentré à cause de ton cauchemar. Au final c’était un cercle assez vicieux dans lequel tu t’étais engagé. Quelle plaie. Tu poussas un soupir avant de faire le tour de la salle pour voir les différents livres, et lire leurs couvertures. Tu n’avais pas envie de t’y risquer, très honnêtement. Pas que tu préférais vivre sans savoir comment interpréter ce cauchemar, mais tu préférais vivre tout court. La réponse n’était peut-être pas dans les livres mais il fallait que tu la cherches toi-même. Dans un même temps, cela t’ennuyait d’avoir fait perdre du temps à l’archiviste. Elle ne te dérangeait pas trop, et l’inverse était également vrai. Non ce qui te perturbait le plus c’était sans doute cette impression d'être observé, épié. Du moins tu en avais cette impression, et ça c’était franchement dérangeant. Tu n’en fis quand même aucun commentaire, te contentant d’ignorer cette sensation.

Tu hésitais vraiment à prendre l’un de ces livres, tu les regardais lentement, un à un, pesant le pour et le contre. Tu restais silencieux, plongeant la salle dans un silence presque respectueux à l’égard de tous ces anciens livres, magnifiques pour la plupart. Ca oui, tu respectais les livres. Ils avaient tant à nous apprendre que tu ne pouvais pas faire autre chose que de les respecter, que d’en prendre soin. C’était le boulot de l’archiviste, prendre soin de cet endroit presque religieusement. Tu te demandais aussi ce que la rouquine pensait réellement de Faronir, savoir s’il n’y avait que toi qui pensait du mal de lui ou comment ça se passait. Tu te tournas vers elle en tâchant de ne pas prendre appui sur un meuble même si l’envie ne te manquait pas.


« Dites-moi… Qu’est-ce que vous pensez de Faronir ? »

Tu savais qu’elle allait repartir dans une longue explication, mais quelque part, tu étais curieux d’entendre sa réponse, pour savoir si tu devais t’inquiéter si tu lâchais le fond de ta pensée ou si au contraire, ça passait crème. Dans tous les cas, tu avais ta petite idée sur la réponse de la rouquine, même si tu préférais la laisser parler, pour être sûr, et pour qu’elle confirme ta pensée.
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Lun 27 Fév - 11:01
-Hey bien, si c'est la concentration qui vous fait défaut, et que vous craignez être la raison de votre échec. Je connais un moyens de résoudre ce problème. Mais je me dois de vous prévenir quand à la nature de cette alternative. Il vous sera nécessaire de vous inscrire au registre des consultations des archives, et vous devrez fermer les yeux, vous coupez de toute distractions. Essayez ….d'écouter votre respiration, ou de sentir votre énergie vitale circuler dans la moindre de vos veines. Pensez-vous en être capable ?

" Tu vas le posséder ?! Tu ne sais même pas de quelle nature est son esprit et encore moins la nature de ses cauchemars ! Tu pourrais t'y perdre et te dépraver ! Il est hors de question que je te laisse faire une chose pareille !! "

" Calme toi Oracle. Je te remercie de t'inquiéter pour moi. Mais je ne penses vraiment pas que je cours un risque inconsidéré. Oui ce n'est pas un projet sans danger. Mais je sens que c'est mon destin d'aider cet homme à trouver le siens. Je sais ce que je fais, je serais prudente, comme toujours. "

" Je sais que tu maîtrise ce genre de chose, mais je continue à penser que tu ne devrais pas trop te lier avec un individu comme lui... son énergie est ...sombre et torturée... "

Alors que les deux amis conversaient, Daxter circulait dans la pièce, consultant apparemment les couvertures des différents livres. Son regard et son attitude trahissaient un inconfort évident, mais une curiosité bien présente. Décidément ce visiteur ce montrait des plus intriguant. Et en même temps tout dans son comportement, la nature de son énergie, sa gestuel, sa manière de ce déplacer avec respect, mais nonchalance contenue, faisait penser à l'archiviste, qu'il n'était définitivement pas une personne comme les autres, et qu'il cachait plus encore. Puis il posa une question qui surpris Patientia et amplifia encore d'avantage cette impression.

-Faronir ? Dans la mesure ou je suis l'archiviste des connaissances de Sanctuaire depuis de longues années. Je pense qu'il est assez simple de deviner mon avis à ce propos. J'ai conscience qu'il a subis un drame, et que sa chute à provoqué l'horreur, la peur et le désordre chaotique. Mais qui n'a jamais plié sous le poids de son Destin ? De grands hommes avant lui, ont subis les affres de la vie. Les conséquences ont étés elles aussi, désastreuses : La bibliothèque d'Alexandrie, La tour de Babel, Pompeï, Jules César, Napoléon... Tous, ils ont tous connus le pouvoir, et la chute. Mais leurs grâces étaient de n'être que de simple hommes. Faronir lui, est le créateur de tout ce que nous connaissons, la divinité mère et père. Et en tant que divinité, sa chute n'a d'égale que son statut. Alors oui il a eu une faiblesse, et ce mal le ronge encore chaque jour que nous voyons ce lever. Mais je refuse de croire qu'il ne peux retrouver la paix, je refuse d'étouffer la lumière de son amour et de sa bénédiction. Le condamner de la sorte est cruel et contre les valeurs qui nous ont vus naître. Je préfère me battre à soutenir ce que beaucoup voient comme une utopie d'enfant naïve, plutôt que de marcher dans les flammes et me plaindre de la chaleur ! La voix de la jolie rousse était douce, son attitude posée, mais son regard brûlait de conviction et de sincérité. Elle pensait et assumait ce qu'elle disait.

Après cela le silence s'installa discrètement entre eux, et la pièce pris des accents de confessionnal. L'archiviste se demandait ce que l'homme pensait de ce point de vus. Elle se demandait aussi si il aurait le courage d'affronter ses cauchemars, et d'oser prendre en main son destin. Les portraits aux mur semblèrent porter toute leur attention sur les deux visiteurs, les scrutant de leurs regard ancestrale. Les flammes vacillèrent dans les lit, projetant des ombres dansantes sur les murs et dans le reflets des vitrines. La jolie rousse remonta ses lunettes sur son nez, puis resserra contre elle son registre, attendant une réaction. Paientia adressa une nouvelle prière à Faronir, pour aider Daxter à ce protéger du tourment et de l'angoisse de sa situation. Oracle lui, restait silencieux. Observant Daxter, tentant de décrypter le moindre signe de risque pour son amie, et dans l'espoir d'en découvrir d'avantage sur ce type étrange qui ne lui inspirait absolument aucune confiance. Il était évident qu'il détenait en lui quelque chose de plus grand que ce que son apparence original renvoyait. Son énergie était trop présente, et son regard largement trop mature pour un homme de son âge, même égratigné par les coups durs. Une chose était donc certaine, Oracle ne lâcherais pas d'une semelle cet étranger louche. Et il commençait même à ce dire que la possession de la rouquine serait le meilleure moyens de tout découvrir.
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Mer 29 Mar - 11:09


UNE ARCHIVISTE SE DOIT DE PROTÉGER LE SAVOIR ET LA CONNAISSANCE ÉTERNELLE

Tu parlais d’un manque de concentration flagrant chez toi, et tu écoutas la réponse de l’archiviste en silence. Tu fronças néanmoins les sourcils quand elle parla de s’inscrire dans un registre, et tu t’arrêtas là d’écouter. Qu’est-ce qu’elle voulait faire exactement ? Tu n’en avais aucune idée, mais tu ne comptais pas d’abandonner à la zen attitude avec une personne que tu ne connaissais pas, qui peut certes donner de bons conseils mais quand même. Tu ne voulais pas être la victime d’un complot de l’archiviste. Comment ça tu étais méfiant ? A peine. En même temps, elle semblait une fervente disciple de Faronir, si on peut dire les choses ainsi. Enfin, elle semblait énormément rattachée à ce Dieu déchu que tu ne voulais plus servir maintenant, donc indirectement, tu te méfiais automatiquement. Une réaction normale, non ? Tu eus un sourire en croisant les bras.

Tu gardas aussi le silence quand elle répondit à ta question. Comme tu avais prévu, elle s’était lancée dans une longue explication, en vantant Faronir bien sûr. Donc cela renforçait ton idée qu’elle était fidèle au Dieu déchu. Soit. Elle avait un point de vue intéressant cela dit, et tu étais bien content d’avoir posé ta question. Tu gardas ton sourire en hochant la tête. Se battre, hein, pour quelque chose qui est considéré comme peine perdue par le reste du peuple… C’est assez amusant. Il y avait les anges pour ça, pour se battre aussi. Tu en connaissais une tout particulièrement, avec qui tu as discuté de ce propos justement. C’était assez intéressant de connaître l’avis de ces gens. Cela n’influençait aucunement le tien, mais au moins ça t’aidait à choisir tes mots pour ne pas t’attirer les foudres des fervents adorateurs de Faronir, comme tu aimais bien les appeler. Tu te sentais observer. Par les tableau, mais par autre chose, et cela te mettait mal à l’aise. Un peu comme si quelqu’un arrivait à voir clair en toit, et cela te perturbait assez. Il y avait quelque chose ici qui ne te plaisait pas, c’était cette ambiance, cette atmosphère qui te rendait étrange, encore plus méfiant. Tu te détournas finalement des livres pour regarder l’archiviste rousse tranquillement, avant de te mettre le petit doigt dans le nez, comme tu faisais très régulièrement. Trop, sûrement.


« J’entends bien tout ce que vous m’avez dit… j’ai quand même une autre question. Pourquoi devrais-je inscrire mon nom sur le registre pour être zen ? D’accord j’ai du mal à me concentrer, mais je ne vois pas en quoi ça va m’aider, vous voyez. »

Tu ne voulais pas écrire ton nom sur le registre, c’était clair et net. Pas tant que tu ne saurais pas le fin mot de l’histoire. Cela te semblait trop étrange, donc tu préférais attendre et glaner des informations en attendant. Tu étais bon à ça, et la rousse semblait d’une patience infinie. Pas que tu en profitais, mais tu voulais voir dans quoi tu t’embarquais avant de faire quoique ce soit. Puis tu penchas la tête sans la quitter des yeux.

« J’aime bien votre point de vue sur ma question précédente, c’est tout à votre honneur d’ailleurs. »

Si tu n’aimais pas Faronir ni ses adorateurs, tu respectais néanmoins leur point de vue, et tu ne comptais pas casser du sucre sur le dos de la rouquine pour adorer le Dieu. Tant mieux pour elle, si elle était heureuse comme ça. On ne pouvait pas te reprocher ça au moins, malgré tous tes défauts.
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Jeu 30 Mar - 14:33
La réaction de Daxter fut très particulière, mais en même temps pas réellement surprenante pour l'archiviste. Si ce n'est cette facilité perturbante qu'il pouvait avoir de ce fourrer le petit doigts dans le nez, sans aucune gêne ni aucune rigueur de décence en publique. Il ce méfiait de la demande de la gentille rousse, mais il n'était pas le premiers, Patientia savait parfaitement comment gérer ce genre de réticence, typique d'un sens aigu de la défensive et du contrôle de sa personne. Restant totalement posée et toujours aussi douce, avec une infinie patience et une sérénité de marbre, L'archiviste ce déplaça de quelques mètres sur la droite, ce postant juste sous le portrait au mur d'une femme brune aux yeux de corbeau. Elle resserra un peu le registre contre elle, faisant donc légèrement pigeonner sa poitrine sous l'effet de la pression. Puis d'une voix cordiale, quelque peu solennelle, mais très heureuse de partager, elle répondit à un Daxter qu'elle soupçonnait d'être attentif à ce qui suivrait.

-Je comprend cette question. Elle est plutôt légitime d'ailleurs. Je la trouve même assez rassurante, on empreinte pas une voie comme celle-ci en s'y jetant à corps perdu. Mais laissez moi vous répondre, avec l'aide de Lady Rowenna De-Serres-Argent. Une pionnière du "nouveau monde chaotique" de Faronir. Comme vous l'aurez peut-être remarqué, elle était d'une race qui aujourd'hui est extrêmement rare : Les Raven-Eyes. De puissants prophètes. Leurs visions par-delà les visions, leurs permettaient d'être les messagers et les témoins du temps et de ses secrets. Leurs pouvoir les rendaient par nature neutre. Viscéralement et honnêtement neutre. Ce qui a causé leurs extermination en masse, mais là est une toute autre histoire qui n'a pas sa place dans notre affaire. Pour être très claire et concise. L'âme de Lady De-Serres-Argent, ou du moins une fraction d'elle, c'est ancrée ici, dans ses murs, dans ce tableau. Comme tout les portraits magiques que vous pourrez contempler ici. Ils sont, les gardiens, les garants et les témoins d'une connaissance éternelle. En vous inscrivant au registre, vous vous placez sous leurs lumière, leurs protections. Cela ne garantis bien évidement pas que vous parviendrez à surmonter l'épreuve de vos réponses. Mais c'est néanmoins un plus que je vous conseille d'intégrer à votre décision, si vous n'êtes pas certains de trouver le chemin pour vous guider.

Rowenna fixait intensément Daxter, de ses yeux de corbeau perçant, battant très sèchement des cils, et adoptant une posture de surveillance typique des oiseaux. Les autres portrait eux aussi, avec cet air mi-conscient mais puissant, fixaient les occupants de la pièce. Patientia ce déplaça à nouveau, toujours dans une démarche silencieuse et respectueuse. Ne troublant pas la sérénité et le "repos" maladif des portraits. Elle s'arrêta devant un présentoir vide, ou trônait sagement une plume grise dans son encrier, et elle déposa le registre grand ouvert. Laissant Daxter prendre sa décision de lui même, mais pensant bien en son fort intérieur que sa "stratégie" fonctionnerait.

Puis l'homme la surpris en complimentant son point de vus, trahissant donc le siens propre.

-Je vous en suis reconnaissante, et j'ose donc supposer que vous n'êtes pas un croyant. Questionna-elle avec un sourire légers. Cela n'a pas d'importance ici. Ces murs accueilleront toujours les âmes dans le besoins. Connaissance, réconfort, soutiens, abris. Ici personne ne sera jugé. Tant que chacun comprend et respecte ce lieux, ainsi que ses règles. Mes règles. Pour la lumière que nous attendons tous. Pour la lumière que je défends. Pour l'avenir. Patientia passa une mèche de cheveux derrière son oreille, le regard lumineux et pétillant de conviction pur et généreuse, auréolé de conviction farouche.

" Tu nous fait de très belle envolées lyrique ma chère. Prends garde tout de même à ne pas noyer cet homme sous ton charme. "

" Oracle ! Enfin ! Ce ne sont pas des manières ! Je ne fait qu'exposer mon point de vus honnêtement. Le débat apporte un vent nouveau à l'esprit quand ce dernier est mené avec sincérité et respect. "

" Tu sais quand même que tu es en train de lui mentir pour réussir à mener à bien ton objectif profond , hein ? Alors le débat honnête la dedans ….. " le rapace ce mit à rire, du moins son amusement fit vibrer le liens entre les deux être.

" Pour son bien ! Cela n'a rien de ….plaisant à faire. Et puis tu sais très bien que les portraits sont capable de faire ce que je viens de lui expliquer. Donc je n'ai pas mentis. Simplement ….je n'ai aucune certitude qu'ils agiront comme ça ….dans leurs état actuel. " Les pommettes de la rouquine ce mirent à rosir légèrement sous l'effet de cette discutions embarrassante. Elle n'aimais pas vraiment agir sans connaître l’étendue de ses actions. Cela ne lui arrivait que très rarement, compte tenus de sa longue expérience.

L'attention des tableaux ce fit soudainement plus pressante. Les flammes des bougies vacillèrent plus vivement. Les poutres du plafond ce mirent à grincer, et un courant d'air dans les couloir fit chanter ce dernier à travers les pierres des murs. Tout cela donnait une ambiance beaucoup plus sérieuse et lourde à la pièce, et pourtant si Patientia ne ce trompait pas, il s'agissait simplement de l'entrée d'un nouveau visiteur dans les archives. Ce qui de fait, poussait cette dernière à devoir faire vite. Elle ne pourrait pas tenir sa forme physique encore très longtemps et elle devait s'occuper de ce nouveau visiteur. Le temps jouait contre elle, mais pour autant elle gardait son calme, cette situation était loin de la mettre dans un état de panique. Elle avait connue tellement pire. Elle se remémora, en cœur avec son ami, quelque un de ces moments d'aventure haletante et qui lui avaient fait vivre de puissantes émotions.

" La découverte des reliques de la civilisation sombre, ou le sanctuaire des voleurs de songes, ça c'était des situation vraiment compliquées ! "
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Ven 5 Mai - 2:30


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Tu regardas la rouquine se déplacer, jusqu’à un tableau. Ce tableau, tu ne l’aimais pas, tu avais cette sale envie de le brûler parce qu’il était dérangeant, affreusement dérangeant. Tu croisas les bras en écoutant l’archiviste qui prit un ton quasi solennel… Ca aussi, ça faisait peur. Elle aimait donc tant tout ça ? Tu avouais que c’était certes très intéressant, mais tu n’étais pas convaincu pour autant, alors tu fis silence jusqu’à ce qu’elle termine. Ton regard passait de la rouquine au tableau qui semblait te juger. Pas que. Tous les tableaux présents semblaient presque… Vivants, comme si les personnes à l’intérieur étaient simplement bloquées. C’était une impression terriblement gênante d’ailleurs. Tu suivis la rouquine avec un léger sourire flottant sur tes lèvres. Cette discussion était fortement intéressante, mais jamais tu laisserais ta conscience, ton âme, tes rêves, ou quoique ce soit aux mains d’une tierce personne. Tu la regardas se déplacer jusqu’à un autre ouvrage, et une plume. Ton sourire s’élargit en l’écoutant.

« C’est maintenant que je dois signer, pour vendre mon âme au diable ? »

Tu éclatas de rire en te rapprochant d’elle, snobant littéralement l’ouvrage et l’encrier. Elle semblait si joyeuse, si contente de t’avoir convaincu… Que c’en était bien plus drôle de lui briser tous ses espoirs. Tu n’avais jamais eu l’intention de signer quoique ce soit, ton nom encore moins. Une pensée ironique te vint en tête. Si seulement elle savait que tu es un Ange, elle serait bien vite surprise, surtout qu’elle avait vu évidemment juste, tu n’étais pas croyant, loin de là.

« Je respecte les gens comme vous, qui s’accrochent à une cause perdue… Moi j’ai cessé de croire en Faronir depuis bien longtemps, et je ne crois pas non plus à un retour à la raison de ce cher Dieu. J’admire ceux qui croient en ça, comme vous, vous êtes dévote ma chère, entièrement dévouée dans la cause que vous défendez… ça force le respect. »

Tu eus un sourire plutôt vicieux en te craquant les doigts tranquillement, faisant résonner ce son si désagréable pour beaucoup de personnes dans toute la pièce. Tu sentais le regard des tableaux, en particulier celui de Rowenna sur toi. Tu tournas tes yeux bleus vers elle et tu penchas la tête. Qu’est-ce qu’elle pouvait faire ? Elle n’était qu’un vulgaire tableau. Oppressant, certes, mais un tableau tout de même. Tu ignorais royalement le livre que la rouquine voulait te faire signer… Tu demandais bien pourquoi d’ailleurs, tu étais presque tenté de t’approcher pour regarder, mais tu sentais la fourberie arriver. Depuis que tu étais arrivé ici, tu restais sur tes gardes, prêt à bondir en cas de besoin. La raison pour laquelle était venue s’était doucement effacée, pour laisser place à une simple méfiance. Ton gardas ton sourire ironique, toujours en observant tout autour de toi, tantôt les tableaux, tantôt le livre, tantôt la rouquine. Tu avais cette sale impression de ne pas être seuls. Depuis le début, tu te forçais à l’oublier pour te concentrer uniquement sur ton problème et maintenant… Maintenant, tu n’avais plus aucune envie de parler de tes rêves ou de tes cauchemars. Heureusement que tu n’en avais pas révélé la nature exacte, sinon tu aurais eu quelques petits soucis.

« Je préfère rester ignorant plutôt que de laisser mon âme je ne sais où… Qui sait ? Peut-être que les hommes et les femmes dans les tableaux sont de simples blaireaux qui se sont laissés berner comme j’aurais pu l’être aujourd’hui mais… Ca sent bien trop le coup foireux m’voyez. C’est pas de votre faute, vous êtes convaincante, tout ça, mais bon, j’en connais des gens qui bercent le peuple avec des mots qu’ils veulent entendre pour mieux les fumer par derrière. Je suis quasi certain que sous votre joli minois se cache quelque chose d’autre, quelque chose de plus obscur. Quoi ? Je n’en sais rien, et à la rigueur je ne veux pas le savoir, c’est pas mes affaires. »

Tu te sentais maintenant oppressé. Parce qu’au début, tu ne t’occupais de rien de tout ça, tu étais trop préoccupé par ton propre souci, trop perturbé par ce cauchemar, ou ces cauchemars en y repensant bien. De secondes en secondes, l’air devenait presque… Etouffant. Tu n’aimais pas ça. Tu te sentais piégé dans cette pièce désormais. Il y avait du mouvement dehors. Le son des poutres, du vent, les bougies qui vacillent… Tiens donc. Bizarrement, il y avait du mouvement. Tu ne pensais pas que c’était dû au hasard. Ton sourire se rétrécit, pour ne former qu’un rictus aux coins de tes lèvres. Elle comptait te berner ou quoi ? Parce que même si vous étiez dans un endroit sacré, tu serais le premier des deux à le profaner s’il le fallait, et tu le ferais avec un plaisir non dissimulé.

« Je crois que vous avez un invité alors on dit que j’y vais. Merci pour cette conversation fort intéressante, je me coucherais moins ignorant ce soir. »

Tu te retournas, prêt à franchir la porte, une main dans ton long manteau pour saisir l’un des deux pistolets qui t’accompagnaient tout le temps. Quoi qu’il se passait, tu étais armé, l’arme était chargée, et tu n’hésiterais pas une seule seconde à loger une balle dans la tête de quelqu’un si tu te sentais menacé. Violent et excessif ? Seulement méfiant et réactif. Par moment, c’est mieux de réfléchir après.
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Ven 5 Mai - 18:09
Patientia s'était forcée à garder le silence durant tout l’enchaînement des faits. Cet homme avait écrasé du pieds des choses importantes, de son point de vus. Mais il avait aussi fait preuve d'une manière toute particulière, reflétant parfaitement son apparente personnalité, d'une analyse critique et d'observations louables. Du moins pour peu qu'on vois les choses de façon louche et assombrit. Et malgré les suppliques et les suggestion appuyées et répéptitive d'Oracle, concernant le fait que tout semblait partir en eau de boudin et qu'il fallait tout arrêter maintenant. La jeune femme refusa cette option, et alors que l’inconnu s'apprêtait, et dans une position d'anxiété qu'elle savait reconnaître, à franchir la porte pour quitter les lieux, elle laissa échapper un rire très légers. Puis elle se mit à frapper dans ses mains, avec douceur.

-Allons Monsieur. Ne déraisonnez pas. Je vous accordes que le fil de vos pensées et suggestions, suit un plan très réaliste et parfaitement plausible. Si ce n'est, que pour que celui-ci soit une réalité, il faudrait que je sois guidée par de mauvaises intentions. Hors, et détrompez moi si je me fourvoie en cette observation, je ne vous ais amener à aucuns piège, ni démontrée la moindre animosité, ou envie de vous faire payer quoi que ce soit de quoi que vous ayez pus faire ou dire.

La belle rousse se déplaça alors, s'installant entre l’inconnu et la porte, soit un espace extrêmement restreint, qui forçait les deux jeunes gens à avoir une proximité très inconvenante, mais qui n’effrayait pas Patientia. Conservant un regard doux mais mature, elle entrepris de continuer ses explications, intimant poliment mais sans équivoque, que Daxter n'était pas invité à l’interrompre. C'est ainsi qu'en le fixant droit dans les yeux, leurs nez ce frôlant, et leurs souffles ce mêlant l'un à l'autre. Oracle désapprouvant avec fureur.

-Laissez moi résumé un peu notre situation je vous pris. Dit-elle d'une voix posée, nullement déconcentrée par la position qu'ils partageaient.

-Il est évident que nous avons tout les deux des secrets, l'un pour l'autre. Et il est assez amusant de vous entendre parler de "vente d'âme au diable", en ma présence. Par cela elle signifiait surtout le rapport avec son pouvoir personnel, mais volontairement et consciemment, elle savait qu'il comprendrait certainement un lien avec les archives et leurs nature neutre ou ...plutôt penchée vers le bien. Bien que cela soit quelque peu de mauvais augure en un lieu aussi sacré. Mais effectivement en ces murs, certains ouvrages ont ce pouvoir. Mais je m'égare et là n'est pas vraiment le nœud de notre ….divergence.

Elle s'humecta les lèvres, puis passa une mèche de cheveux derrière sont oreille. Les portraits au murs semblèrent se pencher pour mieux observer le "couple" ,actuellement partiellement dans l'éclairage des torches. Ce qui encore une fois, comble de l'amusement, leurs donnaient un coté mi-Ange Mi-Démon.

-Je répondrais à votre avis concernant mes croyances, en vous disant que la cause n'est perdu que par et pour ceux qui acceptent la fatalité comme une réponse à ce qui ce présente devant leurs yeux. Je respect autant, si de votre coté cette affirmation est faite honnêtement, votre choix de ne plus croire que vous, vous respecter le miens de défendre mes opinions. Et en ceux que je crois être un compliment de votre part, je vous remercie.

Puis le regard de Patientia, mais aussi son ton ce firent plus brut, plus durs.

-Mais si la vérité était que tout ce beau discours ne servait qu'à nourrir un pur aspect morbide à la moquerie d'une idée, sachez bien Monsieur, que je trouverait cela méprisable et irrespectueux au possible de votre part de jouer ainsi de tels discours.

Les tableaux éloignèrent leurs regard curieux, au moment ou Patientia se durcie, libérant par ailleurs l'aura de son pouvoirs. Elle le fit volontairement, pas par menace, mais uniquement pour appyuer le fait qu'elle n'était pas dupe de ce petit jeu entre eux. Elle était consciente que l'homme en face d'elle atteignait son niveau de puissance, mais aussi celui d'expérience de ce monde. Reprenant une expression sereine, elle repris le court de ses paroles sur un ton clément et harmonieux.

-A n'en pas douter, nous avons un vis commun concernant l'autre. Mais si je puis me permettre ,contrairement à vous, cela ne me fait ni peur, ni n'arrête mon désir d'approfondissement et d'aide apportée. Vous ne souhaitez pas me révéler votre identité ? Très bien, c'est un choix que je respect. Par cela donc, vous refusez l'aide par le moyens que je vous ais offert. Mais en rien cela n'altère mon offre de vous apporter des réponses. J'irais même plus loin dans cette pensée. Mon intime conviction Monsieur, est que vous n'êtes pas venus à moi par le simple hasard. Voyez y l'intervention qui vous conviens, le geste bénis des restes de bonté de Faronir, ou bien la roue du destin de ce nouveau monde, dans lequel nous vivons. Peut importe, je sais et je sens que nous étions ….amenés, à nous rencontrer. Je ne vous cacherez pas que votre apparence est un plus agréable à ce mouvement venus de plus grand que nous. Elle esquissa un sourire charmant. Laissez moi vous aider. Et prenez le risque de croire la femme que je suis. Encore une fois, je ne vous ai donnée, aucunes raisons, de douter de mes paroles.

Puis subitement et en toute connaissance de l'effet naturel de "manque", même fugace, qu'elle provoquerait. L'archiviste brisa le cocon d'intimité entre eux et s'éloigna, se postant au centre des tableaux.

-Je peux vous rassurez sur un point. Et je suis surprise que vous ne connaissiez pas ces illustres hommes et femmes. Tous ici, ont fait le choix de passer au-delà de la mort physique. Ils l'ont toujours dit de leurs vivant. Ils ont tous acceptés, dans toute leurs lucidité, de faire corps avec les archives. Leurs corps est mort, mais leurs esprits, à jamais vivra ici dans ses tableaux. Et baignera ces murs de leurs bienfaits. Oh ! Et merci du compliment, le "Joli minois" l'apprécie.

"Pati' ont a plus le temps.... "

La belle rousse pencha la tête sur le coté en riant, elle savait que le temps qu'il lui restait ne couvrirait pas son long discourt. Mais elle avait fait le choix de croire en ce paris qu'elle faisait. Et le client qui l'attendait n'était pas prioritaire sur ses projets à elle. Après tout elle travaillait ici par dévotion et bénévolement ! Personne n'avait rien à exiger d'elle ! Inspirant à fond avant de soupirer longuement. La jeune femme interpella une dernière fois l'homme.

-Prenez ce que vous allez voir, car je suis certaine que vous serez en mesure de le voir, comme une preuve de bonne fois. Sachez que j'aurais largement put vous le cacher, principalement en vous laissant repartir simplement. Sans réponses. J'ose à espérer que vous ferrez vous aussi un geste. Peut être d'abord en laissant cette arme que vous étreignait avec tant de passion, la ou elle est logée. Puis ensuite ….en me laissant connaître le reste de ce qui concerne vos cauchemars ?

Tout en terminant sa phrase, son apparence changea, ses cheveux ce dématérialisèrent en flottant, ses pupille s'illuminèrent d'une lueur spectrale, sa peau se fit translucide, elle s'éleva du sol, puis dans un éclat de lumière douce elle reprit entièrement sa condition d'esprit.

Et Oracle en chuintant, vont se poser sur le présentoir ou trônait le registre.
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