MÏRIA B. COURVOISIER

Nom : Courvoisier
Prénom(s) : Mïria Bettina
Âge : 24
Lieu de naissance : Iria
Sexualité : Homosexuelle
Statut/métier : Princesse de l'Ordre Mécanique*/Mécène
Famille : Un père et une mère tous deux d'une famille différente.
Race : Tamaris
Groupe : Tamaris
Pouvoir primaire : Le Temps (elle en est très loin de maîtriser le temps (qui à mon sens est une des choses les plus difficiles à appréhender, d'où sa volonté inébranlable, et à contrôlé), elle en maîtrise que la Psychométrie: percevoir, de manière extrasensorielle, des informations relatives à des lieux, des personnes et/ou des objets sur 1 année en arrière)
Pouvoir secondaire : Volonté inébranlable (précision: elle ressent toujours la douleur, des émotions... Sa volonté hors du commun lui permet de ne pas être influencé, comme exemple les illusions, le charme artificiel et/ou magique, etc.).
Malus : - Ses pouvoirs lui apportent un flux constant d'informations, l'obligeant en permanence à le traiter, ainsi, il se trouve qu'elle a développé un appétit insatiable l’obligeant de se sustenter de nourriture riche et ne pouvant supporter la famine et la nourriture légère.
- Si les infos sont trop lourdes ou nombreuses, les risques peuvent aller de la forte migraine à la paralysie/coma
Catalyseur : Un magnifique tatouage, représentant un sablier aillé sur un lit de roses, sur son avant bras droit: Image

CARACTÈRE

Past is comming

Mïria Bettina Courvoisier est une fille au regard curieux sur le monde. Toujours aventurière au tempérament joyeux et joueur pour découvrir les secrets de ce monde, elle n'a que faire des gens ordinaires: Ce qu'elle veut, c'est voir le cacher, l'interdit, se sentir puissante en détenant ce dont personne ne peut se souvenir et en énonçant ce que personne ne veut connaitre, lui valant parfois de longues périodes de solitude.
Gourmande (dans une bibliothèque comme dans la cuisine) et émotive, elle ne peut résister aux péchés de manger plat et gâteau toujours plus lourd toujours plus riches en calories. Elle travaille tout de même chaque jour, entre ses repas, sur le contrôle de son pouvoir, studieuse de pouvoir l'utiliser a bon escient.
Cependant, elle a le droit à son petit péché mignon: la musique. Découvrir des sonorités qui partagent et transmettent des émotions, que cela soit lors de la création de celle-ci, vestige d'un passé à transmettre à travers nos oreilles, ou bien sortir des chemins traditionnels et de pouvoir explorer la contrée des musiques via la technologie. Tout dans la musique a de quoi lui plaire !

Son caractère d'optimiste fut développé par son statut bâtard des deux familles nobles les plus puissantes de Tamaris. C'est dans un climat et un contexte politique tendu qu'elle fut engendrée, pour lier les deux familles et reprendre le contrôle des événements. Cette justification malsaine de donner naissance, de lui donner naissance, fut un fardeau, base de ce qu'elle est devenue: À la fois baignant dans le luxe sans pour autant en avoir la légitimité. Se construire sa propre légitimité, voilà sa source qui fut la création de son ambition, de sa motivation, de voir le côté positif et les opportunités face à elle.
Elle apparaît toujours en public comme une Rose, attirante, aux petits gestes mignons et aux petits rires chaleureux, toutefois piquants, déstabilisants et blessants en son contact.
Joueuse de pouvoir rabaisser les plus vantards, elle n’en demeure pas moins protectrice, par exemple en investissant et aidant de jeunes inventeurs, même si entre nous, ce masque de générosité lui permet de combler son manque affectif et de pouvoir approché le savoir. Découvrir les esprits les plus brillant et ne ratant pas l'occasion de fêter la moindre avancé par des festins, auxquels chacun a pu observer l’appétit monstre de la fille.

Par ailleurs, ce masque lui permet de cacher sa capacité psychométrique qui, pour elle, est un don divin, mais que les tamaris ne seraient pas prêts. Être perçu encore comme un paria face à son peuple qui est plus élémentaire dans ses capacités.
Sa position de princesse de l'Ordre Mécanique* et son accès aux affaires Tamari lui font naître tout récemment le sentiment de justice. Et au vu de ses pouvoirs, il lui fallut peu de temps pour se sentir comme un pion important dans la destinée de ce monde, responsable de son avenir en apprenant son passé...

PHYSIQUE

Tu est pas très net ma mignonnette

Plus petite que la moyenne des Tamaris, fine malgré la quantité de nourriture disparue dans l'estomac de la jeune fille, on pourrait dire qu'elle a tout de la princesse fragile, gentille, mignonne sont être un canon du genre. Elle en profite plus que bien, en trouvant toujours de quoi s'habiller a la mode, de mettre ses yeux d'or en avant, couvert d'une chevelure de soie brune se déposant sur peau blanche aux très légères teintes bronzées signe de légers séjours en extérieur.
Mïria délaisse ses vêtements de haute couture quand il est question de vie quotidienne: troquant les robes en dentelles pour des tenues pratiques, aux poches recelant toujours de petites babioles technologiques pour le confort d'une dame ou pour se préparer à toute situation. De la petite trousse de soins aux petits outils de bricolage en oubliant pas de quoi sustenter son appétit, le plus amusent serait d'imaginer que son poids double avec son bric-à-brac haha !
Elle déteste tout ce qui est maquillage, trouvant que cela fausse la vraie beauté, celle aux naturelles, celle au rien ne cache, celle qui exprime ce qui on est vraiment. Ainsi vous la verrez fuir tout ce qui est salon de poudre et de fond de teint. S'entretenir les sourcils oui, mais se mettre une couche épaisse de produit collant pour se chopper une crampe a chaque fois que l'on essaye de bouger un muscle du visage, non merci !
Gardant tout de même un sens esthétique, elle ne peut s’empêcher de toujours avoir un corset pour pouvoir mettre légèrement sa poitrine en avant tout en faisant en sorte qu'elle soit bien tenue, préférant une jupe ou un pantalon pour pouvoir garder les mouvements libres de ses jambes, des gants et bottes hautes de cuir, complété de détails et bijoux propres aux styles Tamaris et ajouté a cela les diverses parures qu'elle aime portées, vous obtenez le mélange subtil de la pratique/esthétique propre a une aventurière.

HISTOIRE

I'm Mïria

“On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d'hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu. On oublie quelquefois le mal que l'on a souffert, jamais celui que l'on a fait.”
De ses pensées solennelles, elle prit cette décision, celle de ne jamais s'arrêter.

L’hiver s'installe dans les contrées de Tamaris. Les feuilles se craquellent, les arbres sont morts et gelés, leurs sèves se sont caillées, formant une forêt résiduelle. L’eau dort non loin des champs grisâtres et tristes et le voile obscur vient s'abattre là où Neige  s’endort. Le silence est profond sur cette vallée de solitude, trois êtres et trois chevaux ne suffisent à créer la mélodie du voyage, la neige amortit tous les sons dans son épais tapis de quiétude. Seul l’air semblait accompagner les flocons sauvages. De cette danse hivernale résultent les sifflements lointains du vent dans les branches sèches des sapins. Les glapissements insensés des rafales dans le creux des roches font paraître par comparaison leur isolement plus lourd encore. En haut des rochers, le squelette noirci d'Iria, ses murs et ses renforts. Tout est endormi et reposé. Les blanches fumées des cheminées de l’hiver rêvent d’atteindre les hauts sommets des montagnes qui les entouraient. Les robes canopées dérivèrent dans la plaine au pied des géants de pierre découpant l’infini. Cette frontière des deux plans laissait transparaître la ligne que l’on ne pouvait franchir. Au-dessus d’elle se trouvait un paradis avec lequel on ne pouvait interagir. Le ciel, net et dur, était criblé des lueurs des étoiles. L’immensité opaque du noir ne pouvait retenir les couleurs des arcs-en-ciel boréaux planants et peignant l’énigmatique toile. La passion, la mélancolie, les rêveries laissaient leur empreinte sur la beauté de l’hiver. Et qu’y a-t-il de plus beau que la neige, lorsque le soleil en fait une nappe de diamants, lorsque la gelée se suspend aux arbres en fantastique arcade donnant un indescriptibles festin de givre et de cristal, ou lorsque les mille yeux et les milles couleurs s’adonnant à une peinture musicale. Rien si ce n’est un requiem monumental. Le regard de la jeune fille s'abaisse laissant entrevoir à ses deux gardes du corps, la vision de son éclat orbital.

Cela faisait quelques jours qu’il traversait le manteau neigeux depuis le Nord. Les chemins de fer étaient bloqués à cause du verglas puissant de ses derniers jours. Sa confiance dans les dispositifs et ingénieurs mis en place n’était plus à prouver, puisqu’elle en était la source d’initiatives et de financements. Cependant la nouvelle de sa mission ne pouvait attendre, le paladin Dante doit, par ailleurs, faire de ses ongles son repas !
Dante… Cet homme fort déplaisant n’en était pas moins respecté pour la ferveur dont il faisait preuve au sein de l’Ordre. Il faisait ce qu’il y avait à faire et il le faisait bien: l’ordre lui devait beaucoup pour la garde des secrets technologiques de Tamaris.
L’ordre d’ailleurs, parlons-en. Cette famille qu’elle avait choisie, qui avait su l’accueillir plus que celles de son sang. Au-delà de la luxure, elle avait trouvé en cette organisation le but louable de protéger la technologie des non-initiés et de ceux et celles qui ne la respecterait pas. Historiquement, l’Ordre mécanique est issu de l’époque féodale de Tamaris, une confrérie dont la religion portée sur la science et ses progrès. Les différents gardiens se succédèrent sans faillir, aidant pour ainsi dire Tamaris dans sa fulgurante évolution et ascension.

Quant à Mïria, après une enfance, certes à l’écart du monde, mais généreuse, qu’elle entreprit de les rejoindre. D’une part profiter de leurs savoirs pour s’adapter a ce monde, et d’autres parts pouvoir se forger son pouvoir, remplir sa soif de connaissance et montrer qu’une femme peut très bien réussir dans un ordre de chevaliers.
Son adolescence de noblesse, lorsqu’elle n’était pas au camp, lui était profitable, on l’a laissé tranquille avec son engagement dans l’ordre, pensant que ce n’était qu’une lubie et qu’elle reviendrait tôt ou tard prendre plus au sérieux la politique et les mariages arrangés, et on lui donné accès une haute éducation pour la parfaire. En parallèle de sa vie de noblesse, elle prit engagement dans l’ordre et dû a son statue bizutages et blagues foireuse, qui lui valurent que solitude mais détermination. Enchaînant punitions et réprimandes, pour cause de fanfaronnade et faire la maligne devant ses supérieurs dus a ses capacités. Ceci étant dit, même si elle passa les examens physiques en étant bonne au classement sans être dans le peloton de tête, c’est sur la partie théorique qu’elle excella. Faisant encore une fois rabattre le caquet a ceux qui doutaient d’elle.

Son titre de princesse, couronné de gloire et de prestige, elle put le gagner et le mériter en redonnant un second souffle à cet ordre qui avait du mal a passé de l’ancien au nouveau régime. N’hésitant pas a investir là ou d’autres voyaient trop de risque, rappelant à l’ordre ceux qui se reposaient sur leurs lauriers et en impressionnant la hiérarchie avec ses déductions, ses informations, ses stratégies et ses recrutements de génies sortis de nulle part. Les hommes et femmes de l’Ordre mécanique élevèrent Mïria en princesse, en symbole, en une cause, celle de soutenir, de ne pas faiblir, de faire honneur. Même s’il lui reste des supérieurs qui s’occupent de prendre des décisions, d’être les vrais chefs, la princesse mécanique est devenue le visage de cette confrérie et son leader charismatique.

C’est en cette qualité qu’elle eut pour mission de développer et d’entretenir les relations avec les différentes entreprises et mines du pays un soutien non négligeable pour l’ordre. Porte-parole du sommet et enquêteuse exécutive en leur nom, elle n’eut pas besoin de prendre beaucoup de temps pour mettre rapidement mal à l’aise le directoire commercial des différentes compagnie. Cependant, ce qu’elle avait découvert, fruit d’une curiosité sans nom, dépasser le cadre de la région. Il fallait en faire rapport,sans une certaine fierté, à ses supérieurs pour avoir une idée de l'avenir à choisir.

Quelle ironie, se mit-elle à penser, je passe mon temps à découvrir le passé, et voir ce que nul autre ne peut, même mes pensées se dirigent vers la mélancolie de ma jeunesse, et c'est grâce à cela que l'on peut entrevoir un futur, mon futur...

A toi maintenant. Qui es-tu?

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