KEYRIANN Neera

Nom : Keyriann
Prénom(s) :Neera
Âge :  Il en paraît peut-être bien 17 ans, mais il en a 105
lieu de naissance : Terres libres
Sexualité : Hétérosexuel
Statut/métier : Homme à tout faire dans un vieux restaurant qui traîne.
Famille : Une mère vivante encore, en Alfheim
Race : Ange (Alfheim) et Loup-garou (Zhakal)
Groupe : Malfestio
Pouvoir primaire : Il peut transmettre ses pensées à des personnes suffisamment proches (distance) de façon à ce qu'ils croient (s'ils ne connaissent pas Neera) que ce sont eux-mêmes qui y ont songé, si il parvient à avoir le moindre contact physique avec ces-ci.
Pouvoir secondaire : Il contrôle étroitement les étoiles. Il peut faire s'écraser d'infimes parcelles d'étoiles qui en font une violente pluie astrale, ou, avec plus de concentration, un seul mais plus grand impact sur une zone.
Malus : Il ne peut, en temps normal, transmettre que de simples images en tant que pensées. Plus les informations sont lourdes de sens et de détails, plus il s'épuise mentalement. En ce qui concerne son pouvoir astral, il y a des conditions et des malus pour l'utiliser. Déjà, il lui faut de la concentration et être plutôt sous un ciel à découvert (dans une simple maison il peut, dans l'Underground, il ne peut pas). Ensuite, il ne contrôle que maladroitement cette capacité : il ne peut en mesurer et prévoir l'intensité qu'il commande. Enfin cette capacité étant liée à ses émotions, il a du mal à la canaliser ou la stopper s'il est trop en colère.
Catalyseur : Une chevalière juste à la taille de son majeur, qu'il préfère plutôt garder caché quelque part sur lui, lorsqu'il n'est pas en action.
Familier : Un loup présent de temps à autres, faisant sa vie un peu comme bon lui semble.

CARACTÈRE

Par delà les cieux ; une autre vie

Blasé. C'est le mot. Ce qui résume tous ses sentiments, tout son être, et toute sa vie. On peut travailler là-dessus, pousser l'analyse plus loin, on en reviendra toujours à ce stade. Mais pourquoi pas.
Neera n'a pas eu une jolie enfance, pas étonnant lorsque l'on connaît son histoire, d'où il vient... Le mérite que l'on peut lui donner, toutefois, serait peut-être de ne pas sombrer dans le noir total ? Le gris lui suffit amplement. Pour lui, il y a le concept du mal, du bien. Mais assez loin, quelque part, sûrement. Là où il se trouve, ce n'est pas l'enfer, non, celui-ci est déjà passé. Cependant, il n'en sera jamais paradis. Alors il est dans l'entre-deux. Il n'a pas pour intention de se rebeller, mais n'espère pas non plus quelconque changement. Peut-être s'imagine-t-il, après tout ça, vivre dans un quotidien ennuyeux, triste, et à « l'abri » du reste.
Cependant, il lui arrive, lorsqu'il se trouve seul, perdu dans ses pensées, de réfléchir encore et encore, jusqu'à se tourmenter. Les quelques idées et souvenirs d'un bonheur éphémère brutalement arraché lui viennent en tête. La douleur, la haine et la peur lui rongent alors lentement et délicatement l'esprit. Car dans ses pensées, il n'y que le noir absolu. L'image pourtant inimaginable d'une vie de famille qu'il aurait pu avoir, l'image insensée d'une vie banale quelque part. Enfin, l'image bien réel de sa vie pourrie qu'il est voué à passer jusqu'à la fin des temps. Peu à peu les idées noires creusent, une envie malsaine se déploie telles les ailes pour prendre l'élan, et qui sait ce qui se passe, pendant ce vol. Neera peut, d'un moment à un autre, devenir colérique en replongeant dans ses tourments. Il ne cherchera pas à tout prix à faire le mal, mais ne se privera pas d'en faire, comme pour cracher un peu sa rage.
Pour poursuivre, Neera est, en dehors de tout ça, une personne relativement simple. Il ne se complique pas la vie et ne compliquera pas plus que ça la vie des autres, en dehors de ses mauvais moments. Il fait ce qu'il pense avoir à faire, essaie de temps à autres de se rendre utile, que ce soit pour espérer en tirer profit ou par simple pseudo-sympathie. Car Neera n'est pas plus amical que ça, étant, si j'ose dire, un loup solitaire. Il a pu se faire quelques liens, la plupart éphémères, il n'en reste pas moins indépendant. Il n'a donc qu'un cercle d'amis très limité, n'a jamais ressenti une réelle attirance pour quiconque, et ne vit que pour lui. Du moins... Pour ce qui reste de lui. Bref, les mots tels que « attachement » et « loyauté » n'existent pas dans son lexique, pas plus que « trahison » ou « justice ».
Enfin, parlons du reste de ce qu'il peut avoir en lui. Des passions ? Des phobies ? Très peu, dans l'un comme dans l'autre. Se contentant d'une vie monotone, il attend peut-être inconsciemment quelque chose pour briser ne serait-ce qu'une seconde cette routine infecte. Un voyage ? Un nouveau danger ? Alors qu'il se tient pour autant à l'abri, quelques rêves parviennent parfois à le faire voler, loin de tout ça. Sens figuré comme propre.

PHYSIQUE

Un mélange parfait pour en faire l'Imparfait

Si on ne remarque pas tant que ça Neera de par son style sombre qui se confondrait presque avec les lieux où il traîne globalement, une fois le regard posé dessus, il est difficile de se détacher de cette drôle de vision. On peut immédiatement sentir une certaine anomalie dans l'aspect de ce personnage. Une peau bien blanche, impeccable, pourtant mêlée à une allure sombre... Des traits si doux apparaissant sur ce visage enfantin, contrasté par ce regard sombre, pas uniquement de par la couleur de ces prunelles s'accordant parfaitement avec cette indomptable chevelure ténébreuse, mais surtout avec ce qu'on peut y lire et sentir. Une certaine neutralité, voire une désillusion, ou, pour les pessimistes, un désespoir. Encore au niveau de la tête, il a un nez fin néanmoins bien efficace niveau odorat, puis des lèvres d'un faible rouge. On notera que ce visage ne présentera que très peu d'émotions, ayant la plupart du temps une expression neutre, sinon plutôt blasée, voire haineuse dans des moments plus rudes.
Pour repartir sur les informations globales, on remarquera simplement que le garçon est d'une taille correcte, atteignant quasiment le mètre soixante-dix, pour un poids d'environ soixante-cinq kilos. Lorsque l'on connaît l'étendue de sa force, il est plutôt surprenant de se dire que c'est une silhouette assez fine et sculptée comme la sienne qui la détient. En effet, notre homme n'a pas un gabarit vraiment imposant, malgré son pouvoir. Faisant toujours partie de son corps en un sens, il peut faire apparaître ces fameux bras de plumes ; ces dernières se rangeant de manière parfaite, on en obtient alors de majestueuses et immenses ailes.
Au niveau style, le jeune homme a ses préférences. Il évite au maximum les couleurs. Il n'y a que le noir qui existe vraiment pour lui, bien que sa peau pâle n'en fait que ressortir davantage. Sinon, pas de bijoux ou fioritures, si ce n'est la chevalière qu'il garde précieusement avec lui, étant le seul souvenir laissé par ses parents.
Voilà donc un drôle de mélange où on tend à vouloir un certain équilibre entre la pureté et blancheur de l'Alfheim, et la dureté et noirceur des Zhakal.

HISTOIRE

Ce n'est pas le chapitre 1, juste le prologue

Il était une fois... Attendez, vous vous attendez vraiment à ce que ce conte commence de cette manière ?
Naaan. Ce n'est même pas un conte, en soi. Pour que ça en soit un, il faudrait une jolie fin, et une petite morale, hm ? Donc ce n'en est pas un. Juste un fait, une vie. On connaît l'histoire de Mysidia, ce cher Faronir, ainsi que nos trois terres. Certains habitants font parler d'eux, de par leurs exploits, leurs crimes. C'est bien beau tout ça (pas trop, selon les cas). Mais t'as aussi des personnes un peu plus tranquille, dont on ne parle peu, car ils ne font rien ou n'ont encore rien fait. Et au final, t'as d'autres personnes aussi, dont on ne parle pas, car il faut pas trop en parler. Oui, je te dis... C'est plutôt gardé secret, alors tends l'oreille ! Et essaie de tout garder pour toi. Essaie, car je sais très bien que tout s'ébruite tôt ou tard, hm ?

Il y a... Fort longtemps. Mais pas si longtemps que ça hein. Une troupe venant d'Alfheim parcourait librement les terres, passant d'un lieu à l'autre. Leur but n'était pas de faire la guerre, ni même de chercher la paix entre les trois domaines. Ils étaient là et passaient par ici, pour arriver là, puis là-bas. En soi, pas de problème, tout n'était qu'harmonie. Non, faut pas déconner. Tout était bien, on va dire ça. Il y avait des tensions, sur leur chemins, soit, mais tout se réglait. Que ce soit par les paroles ou le sang. Hé, la guerre est la continuité de la paix hein. Elle a juste un concept différent. Bon, alors... Notre heureux petit groupe d'anges, de mages... Et plein d'autres trucs était plutôt bien. Au final, durant certains de leurs voyages, ils s'entendaient si bien avec les autres domaines... Qu'un couple s'était formé. C'est-y pas beau l'amour. Oui ! La passion faisait bien sûre abstraction des frontières, et voilà comment ce loup-garou de Zhakal et cette ange de Alfheim avaient pu finir ensemble. Hélas, la passion ne passait pas non plus au dessus des bonnes vieilles traditions qu'on affectionnait tant. Ainsi, un grand malheur se fit. Ou naquit, plutôt. Sentant au final que « ça » ne devrait plus tarder, l'ange avait fui Alfheim de toute urgence, malgré le peu de force qu'elle pouvait avoir. Voulant protéger son enfant, elle savait pertinemment qu'il ne devait pas voir le jour là où la chasse à l'hybride battait son plein. Comme si Zhakal était un meilleur lieu, me diriez-vous ? Elle ne savait pas quoi faire, mais tenait absolument à avoir son amour à ses côtés, pour avoir de l'aide, du soutien, quitte à mettre un peu son enfant et elle-même en danger. Lorsqu'elle trouva son homme, ils partirent tous deux dans les terres libres afin que l'enfant puisse arriver dans les meilleures conditions possibles.
Le couple resta ensemble, plus proche qu'ils n'avaient pu l'être, pour accueillir leur bébé. Mais furent à la suite séparés à jamais, lorsque, repérés par des personnes et créatures avides de fortune, ou simplement outrés quant à la naissance d'un Malfestio, ces dernières se jetèrent sur eux. Quelle ironie, la vie d'un lycan paraît pourtant déjà bien minable, comparé à l'espérance de vie d'un ange, celle-ci sera d'autant plus écourté, sous les coups de ses assaillants, car le malheureux fit tout pour les retenir afin que ses deux seuls amours se sauvent.
L'ange fuit, courut, vola. Chuta, s'écrasa, désespéra. Elle l'avait perdu, et elle ne tardera pas à perdre ce qui restait de lui, leur fils. Il était évident qu'elle ne devait pas tenter d'aller à Zhakal. Mais impossible de retourner chez elle, avec ce petit être. Ils ne l'auront pas. Personne. C'était ainsi le seul objectif qu'elle pouvait avoir. Elle tenta de vivre secrètement bien loin de son peuple, ainsi que celui de Zhakal. Elle fut à maintes reprises trouvée, pourchassée, attrapée et battue. Elle parvenait toujours à fuir, de peu, et sans qu'aucune fois son enfant Neera n'en ait la moindre trace, physique du moins. Car, même nourrisson, il était toujours affolé de voir sa mère en pleurs et peur. Et en sang, des fois. Néanmoins, il avait, dans tout cet enfer, put vivre quelques moments qui lui resteront éternellement en tête, avec sa mère. Cette dernière, trop affaiblie, et sachant pertinemment qu'ils ne pourraient vivre une vie pareille continuellement, chercha de l'aide. Ce fut là que son dernier espoir fut accordé. Un lieutenant du nom de Winter la sauva, les sauva. Quand bien même elle ne savait plus qui était de son côté, elle apprit qu'il existait ce lieu où ces êtres pouvaient vivre, en paix, à l'abri de tout. Mais isolés de tous. Avant de retourner à son chez elle, en Alfheim et étouffer cette drôle d'affaire qu'est son voyage de plusieurs années, elle fit ses adieux à son enfant, lui souhaita de bien vivre dans ce lieu qu'est Undergrøund. Ou de vivre du moins, ça ne serait déjà pas trop mal. Plus jamais ils ne pourraient se revoir. Normalement.
L'enfant était loin d'être normal.

Neera Keyriann. C'est donc son nom. Oui, il garde celui de sa mère, de toute façon, là où il se trouve, qui pourrait se douter de quoi que ce soit ? Alors, c'est pourtant officiellement maintenant, que son récit commence. Mais il n'y a hélas pas grand chose à raconter. Le « jeune » garçon passait et passe encore juste sa vie à... Passer le temps. C'est toujours mieux que de ruminer dans son coin. Il travaille dans un restaurant, faisant les tâches ménagères. Il se sert de ses capacités physiques sur-développés pour se battre dans la rue contre les premières personnes qui le regardent un peu trop de travers. Des fois il se surprend à essayer de gravir les lieux non pas par ses mains mais ses ailes. Il a découvert l'ensemble de ses pouvoirs assez jeune, à défaut d'en réellement trouver quoi en faire. Quand je dis l'intégralité, je pense bien parler du tout au tout. Car il lui est déjà quelques fois arrivé de sortir de ce lieu austère. Et il a pu voir l'étendue de son talent lors de certaines rencontres. Un coup, le voilà qui arrive à influencer sans le moindre mot une personne, une autre fois, sous le coup de la colère, le ciel a fait rage. Cette journée là, il ne peut l'oublier, et ces inconnus non plus : Depuis, il évite de trop sortir car il est terrorisé à l'idée de ne pas avoir le contrôle de la situation. De plus, le dehors lui rappelle quelques images horribles de son enfance, ce qui fait qu'il préfère rester à l'abri. Il se contente de se ressasser encore et encore les quelques souvenirs de son enfance avec Elle, et rêve secrètement d'un voyage, de sortir de Undergrøund, ou de la revoir. Et il attend. Patiemment. Heureusement qu'il a cette particularité d'ange, il vivra peut-être assez longtemps pour vivre un changement, qui sait. Ou en provoquer un ?

Car, jour après jour, de par cette ennuie, ce besoin, mais aussi de par la voix de Féronir qui lui vient en tête de temps à autres, Neera se prépare à un grand voyage.

A toi maintenant. Qui es-tu?

Pseudo : Nono
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Personnage de l'avatar : Kirito (Kazuto Kirigaya) de Sword Art Online
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